Les déchets nucléaires

Chaque année, l'industrie nucléaire française produit 1150 tonnes de déchets, 850 tonnes sont traitées pour extraire le plutonium et l'uranium et les 300 tonnes restantes ne sont pas traitées dans l'attente d'une décision d'EDF. Les déchets radioactifs sont produits à chaque étape du cycle de production : extraction du minerai d'uranium, fabrication du combustible, exploitation des centrales, recyclage des combustibles iradié. Ils possédent plusieurs propriétés : le type de rayonnement émis (alpha, bêta, gamma), l'activité (nombre de noyaux d'atomes qui se désintègrent spontanément par unité de temps) et la période radioactive ou demi-vie. On peut diminuer le nombre des déchets grâce au recyclage qui est privilégié pour l'uranium non consommé présent dans le combustible usé, et la quasi totalité du plutonium produit par la fission pour permettre de les réutiliser dans les réacteurs.

Les déchets restants sont classés en catégories:

Les déchets, après avoir été placés dans les catégories citées ci-dessus, sont ensuite stockés dans différents endroits. Les TFA et les déchets de faible ou moyenne radioactivité à vie courte sont stockés en surface sur 2 sites : la Hague et Soulaines. Les déchets à vie longue, eux , sont confinés dans du verre (c'est ce qu'on appelle la vitrification) ; puis ils sont stockés en surface ou enfouits dans des couches géologiques profondes. On attend le choix d'un stockage à venir.

Tout nous porte à dire que la gestion des déchets n'a aucune défaillance. Mais pourtant certains faits nous poussent à dire que nous ne somment pas à l'abri de la dangereusité des déchets. En effet, prenons l'exemple de la Russie, elle entreposait et entrepose encore ses déchets nucléaires dans des lacs aménagés. On s'est aperçut qu'à cause de ces lacs, tout l'environement aux alentours est irradié. Nous verrons ensuite les problèmes causés par la radioactivité. Mais il n'y a pas qu'en Russie, par exemple en France, le rejets des conteneurs en mer contenant les déchets est interdit mais le rejet de déchets par des tuyaus allant vers la mer est toujours autorisé, c'est pourquoi on retrouve la trace de radioactivité jusqu'en Antartique.

De plus, avec la mise en place de la nouvelle génération de réacteurs français, l'EPR, il y aura moins de déchets produits mais les déchets seront encore plus radioactifs.